Trends Impact Awards 2024 :
​les lauréats sont connus !

Hier, Trends-Tendances, en collaboration avec PwC Belgium et l'Antwerp Management School (AMS), a récompensé 12 entreprises qui ont excellé dans la traduction de leur stratégie de durabilité en projets ayant un impact positif sur la société et/ou le climat au cours de l'année écoulée. La cérémonie festive et le dîner de gala à Brussels Expo ont rassemblé 350 invités du monde de la durabilité et des affaires.
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Huit catégories, douze lauréats
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​De nombreuses entreprises belges sont une source d'inspiration dans une ou plusieurs dimensions de la durabilité. Cependant, en raison de la multiplicité des objectifs ESG (Environment, Social & Governance) et des SGD (Sustainable Development Goals), il est peu probable qu'une entreprise excelle dans tous ces domaines simultanément. Pour aborder cette diversité, les entreprises ont été initialement réparties dans huit catégories sur la base de la méthodologie du professeur Wayne Visser de l'AMS. Une subdivision a été faite entre PME et grandes entreprises pour la moitié de ces catégories.
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​Plus de 120 entreprises ont posé leur candidature. Le jury, composé de journalistes de la rédaction de Trends-Tendances, de membres d'AMS et de PwC Belgium et de professionnels en développement durable d'entreprises belges renommées, a évalué en profondeur chacun de ces dossiers. Au bout du compte, les entreprises lauréates sont celles qui ont exercé un impact social par des initiatives de grande ampleur ou qui se sont démarquées d’une façon inédite : 

Les Trends Global Impact Awards ont été décernés aux projets ayant le plus grand impact dans toutes les catégories confondues. Plus de cent candidats étaient en lice pour ce prestigieux prix.
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​Au niveau des grandes entreprises, c’est BioFirst Group (Biobest) qui remporte le Trends Global Impact Award. BioFirst Group (Biobest) est le principal “pure player” du secteur de l’agriculture durable. Alors que l’entreprise a débuté comme éleveur de bourdons, elle propose aujourd’hui une gamme complète de solutions destinées à l’horticulture et aux cultures en plein champ. Son objectif ? Figurer parmi les 10 principaux acteurs du secteur agricole durable.
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​L’autre grand vainqueur est l’entreprise BOSAQ pour les PME. BOSAQ a mis au point une solution innovante pour l'approvisionnement en eau potable qui peut être utilisée même dans des zones très reculées. L'entreprise fait tout son possible pour que les communautés locales soient en mesure d'entretenir et de réparer elles-mêmes ces appareils. L'accès facilité à l'eau potable fait toute la différence, en particulier pour le développement des femmes et des enfants. Il y a une cascade d'effets positifs sur l'égalité des sexes, l'éducation, l'environnement, la santé et bien d'autres choses encore.
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​Réactions des organisateurs
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​Amid Faljaoui, rédacteur en chef Trends-Tendances / Canal Z :

« Dans le monde de l'info économique, il faut voir les entreprises durables comme les vrais chouchous. Elles se préoccupent du social et de la planète, c'est la recette gagnante à long terme. Pour un magazine économique, ce n’est pas du luxe de les mettre sous les feux de la rampe. C'est carrément essentiel. Ces boîtes, elles ne sont pas que dans le business, elles sont dans l'innovation, la débrouillardise, et surtout, elles voient loin. Dans ce monde qui bouge tout le temps, saluer les pros des entreprises durables, c'est comme donner le GPS vers un avenir économique qui tient la route.»

Jochen Vincke, partenaire chez PwC :

« Chez PwC, nous croyons en une approche pragmatique des défis climatiques ; « durabilité rationnelle ». Les Trends Impact Awards montrent que les entreprises peuvent effectivement rester rentables et compétitives tout en ayant un impact positif sur notre monde et la société. Aujourd'hui, nous remettons des prix aux meilleurs de leur catégorie, certains ayant même une allure internationale. Mais nous espérons que toutes les autres entreprises, grandes et petites, s'inspireront de ces lauréats pour prendre des mesures elles-mêmes. Chaque pas dans la bonne direction compte. »

Wayne Visser, professeur de transition durable à l’AMS :

« Le modèle que j'ai élaboré est un exemple de backcasting, à l'opposé du forecasting. Avec le backcasting, vous déterminez un point dans le futur, disons 2050, et vous essayez d'imaginer avec le plus de détails possible à quoi ressemblerait le monde idéal.Vous pouvez répartir les 17 SDG des Nations Unies sur les huit transitions de mon modèle. Cependant, les SDG sont un peu étranges. Lorsque 190 pays doivent s'entendre sur quelque chose, vous obtenez un méli-mélo. Certains SDG sont des problèmes, d'autres sont des solutions, mais dans les SDG, vous pouvez trouver le triple résultat de l'environnement, de la composante sociale et de l'économie, tout comme dans mon modèle. »

Jean-Marc Vandoorne & Pieter Derboven

^{Copyright Leyla Hesna}

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