PwC Belgium voit son chiffre d’affaires dépasser les 300 millions d’euros
Une croissance à imputer à la complexité accrue des transactions, de la réglementation et des processus métier
25 octobre 2018
- PwC Belgium réalise un chiffre d’affaires de 310,2 millions d’euros (+8 %) pour l’exercice financier 2018.
- Cette hausse s’explique par la demande croissante de conseils de la part des entreprises en raison de la complexité accrue de la réglementation, de l’importance des transactions et des projets de transformation, de l’exhaustivité des contrôles fiscaux et du développement de nouveaux services.
- Plus de sept collaborateurs PwC sur dix sont issus de la génération des « millenials ».
- Le Président Axel Smits préconise une attitude plus positive vis-à-vis des chefs d’entreprises ainsi qu’une vision globale de l’entrepreneuriat.
PwC Belgium, l’une des plus grandes entreprises de conseil, d’audit et d’expertise fiscale du pays, a réalisé au cours du dernier exercice financier un chiffre d’affaires de plus de 300 millions d’euros, soit une augmentation de près de 8 % par rapport à l’exercice précédent. Cette évolution s’explique principalement par le fait que les entreprises recourent de plus en plus à des services sophistiqués en raison de la complexité accrue de la réglementation, et par l’importance croissante des transactions et des projets de transformation. PwC Belgium a en outre délibérément investi davantage dans l’économie belge.
Entre le 1er juillet 2017 et le 30 juin 2018, PwC Belgium a enregistré un chiffre d’affaires de 310,2 millions d’euros nets, soit 22 millions d’euros de plus par rapport à l’exercice financier précédent (+7,6 %). Le chiffre d’affaires précédent de l’entreprise s’élevait alors à 288,1 millions d’euros. Au cours de l’exercice financier 2018, PwC comptait à son bord 1 730 collaborateurs.
« Toutes nos branches d’activités ont enregistré une croissance saine. Cela s’explique notamment par le renforcement et la complexité accrue des législations imposées par la Belgique et l’Europe. Nous aidons davantage de clients dans le cadre de transactions de plus grande ampleur et nous les conseillons beaucoup plus en matière de changement de modèles d’exploitation », explique Axel Smits, Président de PwC Belgium.
Cette croissance s’explique également par le fait que PwC a investi beaucoup plus qu’avant dans les entreprises et les réseaux belges. PwC Belgium aide aussi de plus en plus d’entreprises multinationales étrangères.
« La complexité des défis, assortis la plupart du temps d’une composante internationale, que doivent relever les entreprises ou les individus nous pousse véritablement à exceller en la matière. La complexité est présente à tous les niveaux, et la société exige également toujours plus de transparence. C’est ce qui nous pousse à nous développer. Les entreprises et leurs partenaires veulent pouvoir se fier à des services de qualité. Aussi sommes-nous particulièrement attentifs à cet égard. La qualité est inscrite dans notre ADN », précise Axel Smits.
L’augmentation des transactions et des processus de transformation entraîne une hausse au niveau de la demande de conseils
Advisory
Le département Advisory a enregistré la plus grande hausse, à savoir 17 %. La branche « conseil », qui jouit d’une solide réputation dans le monde des entreprises, a réalisé un chiffre d’affaires supplémentaire de 10 millions d’euros. Cette évolution provient, d’une part, de l’importante augmentation des activités de conseil en stratégie et en gestion dans le cadre des transformations (numériques) initiées chez nos clients et, d’autre part, de l’augmentation du nombre d’acquisitions, de scissions et de fusions. La conjoncture économique est favorable et, en raison des faibles taux, les entreprises peuvent financer plus facilement les rachats. Pour ces transactions et l’intégration de leurs nouvelles acquisitions, elles recourent davantage aux services de PwC.
« Notre département Advisory a investi largement, au cours de ces dernières années, dans les ressources humaines et les technologies pour proposer des conseils intégrés « de la stratégie à la mise en œuvre », tant au niveau de la consultance qu’au niveau des transactions, en s’appuyant sur l’expérience industrielle nécessaire. Cela nous permet de répondre aux besoins actuels de nos clients, en plein processus de transformation, qui misent tant sur la croissance que sur la numérisation et la rentabilité », observe Axel Smits.
Tax & Legal Services
Le département Tax & Legal Services a enregistré une hausse de près de 8,5 %, soit un chiffre d’affaires total de 124 millions d’euros. Le cabinet d’avocats indépendant PwC Legal a recruté dix-neuf juristes supplémentaires. Ce renforcement du personnel était nécessaire notamment en raison de la croissance économique, mais également en raison du nombre croissant de transactions que PwC a pu encadrer. La réforme de l’impôt sur les sociétés a également entraîné dans son sillon une augmentation de la demande de conseils. Sans oublier le nombre accru de contacts avec l’administration fiscale qui a aussi joué un rôle prépondérant.
« L’administration fiscale intervient de nos jours de manière beaucoup plus péremptoire. Nous constatons une large hausse du nombre de contrôles inopinés dans les entreprises. Les inspecteurs saisissent de nombreux documents, ce qui augmente le nombre d’interventions de la part des avocats de PwC Legal et explique cette croissance. Nous regrettons néanmoins cette tendance, car nous sommes plutôt favorables à un modèle de concertation privilégiant la collaboration en toute transparence entre les entreprises et les services de l’administration fiscale », souligne Axel Smits. PwC se félicite des avancées réalisées par les autorités vers une concertation horizontale pour les grandes entreprises.
Assurance
Le département Assurance a enregistré un chiffre d’affaires de près de 115 millions d’euros au cours de l’exercice financier 2018, soit près de deux millions de plus que lors de l’exercice précédent.
« Dans le domaine de l’audit, nous sommes numéro un en Belgique. Dans certains secteurs, comme le secteur bancaire et le secteur des assurances, notre position est particulièrement solide. Nous nous voyons également octroyer de plus en plus de mandats locaux (l’année dernière : Ageas et Barco, pour n’en citer que deux), ce qui diminue notre dépendance vis-à-vis de notre réseau international. La loi de 2017 sur la rotation, qui oblige les entreprises à changer de réviseur tous les neuf ans, a aussi des répercussions. Nos équipes s’adaptent et se concentrent notamment sur de nouveaux services tels que Cyber & Privacy », explique Axel Smits.
PwC est également en pleine transformation numérique
À l’instar des autres entreprises, PwC Belgium est également en pleine transformation numérique. L’entreprise mise de plus en plus sur les nouvelles technologies telles que Data & Analytics, Robotics Process Automation (RPA), intelligence artificielle (IA), drones, réalité augmentée, blockchain et Internet des objets (IdO).
« Les nouvelles technologies revêtent une importance cruciale, car elles nous permettent d’augmenter l’efficacité et la convivialité de nos services existants et de notre organisation. Elles nous permettent également de développer de nouveaux services pour accompagner nos clients dans leur processus de transformation numérique. Notons toutefois que ce composant technologique ne constitue qu’une petite partie de cette transformation. La majeure partie du travail consiste à mettre correctement en place les éléments sous-jacents et à encadrer tout le processus de mutation », ajoute Axel Smits.
Pour accompagner cette transformation, PwC a créé une Data & Analytics Academy en interne pour tous ses collaborateurs. Pour ses clients, PwC a créé un Experience Center à Bruxelles : dans ce centre, les clients peuvent développer leurs nouvelles idées créatives en prototypes fonctionnels. Par ailleurs, cet Experience Centre vise à motiver les jeunes travailleurs à entretenir leur créativité et leur sens de l’innovation dans un monde de plus en plus numérisé.
Plus de sept collaborateurs PwC sur dix sont issus de la génération des « millennials »
PwC a recruté 452 nouveaux collaborateurs au cours du dernier exercice financier, contre 407 l’année précédente (+11 %). PwC compte désormais 1 730 collaborateurs, dont 75 % sont issus de la fameuse génération des « millennials » ou génération « Y ».
« Cette génération est précieuse pour PwC. Pour les garder plus longtemps à bord, nous voulons les écouter davantage et connaître leurs attentes. Et nous investissons aussi dans l’apprentissage tout au long de la vie. Nous avons la réputation d’être la meilleure école de gestion au monde et nous voulons le rester. Ainsi, nos collaborateurs reçoivent en moyenne 12 jours de formation par an. Cela leur permet de mieux comprendre nos clients, leurs attentes et la manière dont ils pensent », fait remarquer Axel Smits.
PwC recrute également des collaborateurs aux bagages très divers. Les profils exclusivement économiques ou juridiques ne suffisent plus. L’entreprise investit dans des ingénieurs, des statisticiens, des analystes et des experts en sciences informatiques pour pouvoir répondre encore plus vite aux demandes de ses clients en matière d’innovation et de numérisation.
Miser sur 1730 consultants en bonne santé grâce au yoga et au pilates
PwC Belgium s’investit beaucoup pour avoir des effectifs en bonne santé et condition physique optimale. Des collaborateurs en bonne santé signifient des emplois plus durables et de meilleures prestations de service pour nos clients.
« Nous investissons constamment dans la santé de nos collaborateurs par le biais de différentes initiatives sportives et une alimentation plus saine au sein de l’entreprise. Nous organisons par exemple en ce moment des séances de yoga et de pilates pour nos collaborateurs. Nous encourageons également le télétravail et investissons dans les réunions virtuelles et horaires flexibles afin que nos collaborateurs puissent mieux équilibrer leur vie professionnelle et leur vie privée », ajoute Axel Smits.
PwC Belgium compte près de 42 nationalités différentes réparties sur neuf sites, dont Bruxelles, Anvers, Gand, Liège et Charleroi. Les collaborateurs sont constitués à 53 % d’hommes et 47 % de femmes, soit un bon équilibre hommes-femmes. Pour Axel Smits, qui dirige PwC Belgium depuis deux ans, la diversité et l’intégration au sein de l’entreprise sont deux pierres angulaires.
« Nous avons pour principe absolu de traiter de la même manière tous les groupes de la société qui travaillent chez nous et de leur offrir toutes les chances de se développer et de s’épanouir chez nous. Nous remarquons encore trop souvent que les femmes, par exemple, n’osent pas se hisser dans la hiérarchie parce qu’elles pensent qu’elles ne parviendront pas à combiner leur carrière avec leur famille. Nous ne pouvons pas choisir pour autrui, mais nous pouvons faciliter au maximum la réalisation des ambitions de chacun », souligne Axel Smits.
Près de deux millions de kilos de CO2 en moins en un an
PwC Belgium veut réduire davantage son empreinte écologique. Ainsi, l’entreprise a réduit de 25 % sa consommation de papier au cours du dernier exercice financier en optant pour la suite bureautique de Google qui permet aux collaborateurs de partager leurs documents dans le cloud. D’ici 2020, l’entreprise veut travailler à 95 % sans papier, un pas de plus logique dans un monde de plus en plus numérisé.
Enfin, le parc automobile est aussi plus propre, ce qui a permis aux travailleurs d’émettre 1,8 kilo de CO2 en moins en un an, soit une diminution de près de 40 %.
Nécessité d’une vision globale de l’entrepreneuriat
Le Président Axel Smits invite les autorités à développer de toute urgence une vision globale et intégrée de l’entrepreneuriat en Belgique. Selon lui, les pouvoirs publics doivent mettre plus souvent nos entreprises en lumière si nous ne voulons pas laisser passer l’occasion lorsque de nouvelles entreprises internationales envisagent de s’installer en Belgique.
« Il faut mettre en place un meilleur cadre pour attirer les entreprises étrangères et les garder chez nous. Il ne s’agit pas de se limiter aux seules faibles dépenses fiscales, mais de miser sur un cadre cohérent facilitant la conduite des affaires. Cela concerne notamment une certaine convivialité et efficacité de la part des autorités, une qualité de vie dans les grandes villes, une meilleure mobilité, une législation financière moderne, des législations sociales et fiscale compétitives, etc. Certes de nombreuses initiatives sont prises de nos jours, mais celles-ci sont encore trop peu mises en œuvre de manière transversale. Il faut opter impérativement pour une approche plus holistique. »